Avoir foi en moi et en les personnes que l’on décide d’avoir tout autour de soi passe par l’acceptation. S’accepter comme je suis, pour qui je suis, avec ce que j’ai, est le premier pas pour la transformation.
Orienter son esprit vers le positif
S’insatisfaire, rager de n’être assez ceci ou cela, se lamenter de sa façon de vivre, etc., c’est le risque d’aller droit vers le mur que l’on cherche à éviter. Si nos pensées tournent constamment autour de ce que l’on ne veut pas ou plus, nous œuvrons uniquement pour cela, soit pour renforcer la situation, soit pour l’éviter, donc indirectement, l’attirer tout de même.
De même, critiquer les autres, voir uniquement le négatif en eux, c’est contribuer à dénigrer la relation et s’empêcher de voir ce qui est positif aussi. Si même après avoir fait des efforts pour percevoir votre entourage de la façon la plus positive qui soit, et qu’au fond vous n’y croyez pas… alors, qu’est-ce qui fait que vous restiez en relation avec eux ?
Répondez autre chose que : « Je n’ai pas le choix. »
Avoir foi en soi, c’est croire qu’il existe en soi une force créatrice qui porte tout son être vers le meilleur pour soi, vers les désirs les plus profonds, vers l’épanouissement le plus riche en tant que personne. Avoir foi en soi, c’est croire que l’on est capable du meilleur. Avoir foi en soi, c’est accueillir avec joie qu’il est possible que je me surprenne dans le bon sens du terme.
Avoir foi en mon entourage, c’est apprécier l’idée qu’en chacune des personnes qui m’entourent, existe une volonté de s’ouvrir à l’autre, de partager, d’épauler, de transmettre, d’accepter et de s’engager.
Savoir demander-donner et recevoir
À partir du moment où la foi est là, la circulation entre le donner-recevoir-demander se fait plus aisément. Que peut-il arriver de si grave en demandant, en acceptant de recevoir ou en demandant à une personne en qui nous avons confiance et foi ? Que peut-il arriver de si grave en se fixant des objectifs, en acceptant d’œuvrer pour son rêve et ses désirs, et en se lançant un challenge personnel de réussite ?
Mis à part, se mettre en chemin pour réussir, il n’y a pas d’obstacle. Reste à savoir maintenant si réussir est réellement ce que vous voulez ou s’il existe encore en vous une bonne raison de vouloir revenir et revenir sur l’échec ou l’inaccessible. Si oui, comprenez d’où vient ce système de pensée. Surmontez-le. Au besoin, faites-vous aider.
Je m’auto-évalue
Depuis votre enfance, quelles sont les opportunités que vous avez gâchées par manque de foi en vous, et quelles sont celles dans lesquelles vous ne vous êtes pas investi par manque de foi en votre entourage ?
© Geneviève Krebs, psychopraticien, auteur de “Dépendance affective : six étapes pour se prendre en main et agir” paru chez Eyrolles