Auto-évaluer :
Faire le point sur ses besoins et leur influence sur ce que l’on ressent ou pas au travail, est une réflexion qui permet d’évaluer son bien-être au travail, du point de vue de la personne que nous sommes, et du travailleur que nous sommes au travail.
Il existe deux types de satisfaction qui engendrent le bien-être au travail
- La satisfaction en lien avec ce qui est important pour la personne et notamment ses besoins et valeurs.
- La satisfaction en lien avec les conditions et ressources mises en place pour que le travailleur puisse remplir sa mission avec efficacité.
En l’absence de ces critères, la personne (ou le travailleur) ressent de l’insatisfaction et un mal-être.
Indications
Quelle est votre situation ? Auto-évaluez votre situation en vous appuyant sur ce tableau et prenez conscience de la personne que vous êtes, votre fonctionnement, vos besoins et comment tout cela est vécu dans votre univers professionnel.
Personne au travail | Travailleur au travail | ||
Facteurs 1ers de bien-être |
Respect de l’intégrité physique et morale de la personne (santé, sécurité, hygiène)
Absence de violence Absence de harcèlement Droit à l’erreur |
Faciliter la tâche/ liberté d’agir
Conditions et ressources nécessaires pour accomplir mission Consignes et objectifs clairs Accès à la formation |
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Votre situation | autoévaluation | autoévaluation | |
Facteurs connexes de bien-être |
Ambiance au travail
Confort de vie Facilités Reconnaissance Réussite Considération Communication non violente
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Confort et ergonomie
Reconnaissance de compétences Communication efficace Salaire adapté Éthique
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Votre situation | autoévaluation | autoévaluation |
Auto-évaluer son niveau émotionnel dans son travail/métier
Objectifs : prendre conscience des émotions normales liées à son activité professionnelle. Prendre conscience des émotions qui en découlent. Prendre conscience des émotions que je cache et celles que je m’autorise à montrer. Prendre conscience des conséquences.
Indications
Une personne qui par exemple choisit de devenir médecin par vocation et désir de contribuer à la santé et au mieux être des autres, porte avec elle des émotions contradictoires. Elle est obligée de ressentir du calme, du sang froid, là où il serait normal et compréhensible qu’elle ressente de la peur, de la tristesse et une forte compassion. Chaque profession suppose un ensemble de critères à partir desquels la personne peut exercer sa mission avec efficacité. Notre travail nous installe dans un rôle et étalonne notre façon d’être et état d’esprit adaptés pour le faire. Ce sont les finalités du métier et les buts que la personne se fixe (ou que l’entreprise fixe) qui déterminent le fonctionnement émotionnel de la personne. Cependant il existe la réalité du métier et la réalité humaine : la partie visible des émotions qui s’impose et la partie invisible qui se vit discrètement, celle qui est retenue et qui peut faire des dégâts.
Autoévaluation des critères émotionnels rattachés au métier
Critères émotionnels attendus | Critères Émotionnels cachés | Risques pour la personne | Contraintes du métier |
Exemple métier : hôtesse de l’air | |||
Sang froid Courage Patience Écoute BienveillanceEtc. |
Peur (difficultés techniques ou agressions)
Fatigue Mal-être physique Etc. |
Peur retenue Colère retenue Culpabilité/famille Traumatismes Angoisses post-traumatiques Blessures physiques/risques pour sa vie. Problèmes de santéEtc. |
Le métier veut que devant le client, le sourire, l’attention, le service et le sang froid soient de mise.
Le métier veut de la disponibilité. L’hôtesse de l’air sait quand elle part, elle ne peut affirmer avec certitude quand elle rentre chez elle. Ce qui engendre des problèmes de famille et de la culpabilité. La plupart des hôtesses de l’air sont physiquement agréables. Elles subissent parfois le harcèlement moral et sexuel de la part des passagers ou du personnel naviguant. Les changements d’altitude ont un impact sur le corps (circulation, rétention d’eau, etc.). Etc. |
Votre métier : | |||
Vos réponses | Vos réponses | Vos réponses | Vos réponses |
Remarque : osez demander de l’aide, si vous sentez que l’exercice éveille des situations trop douloureuses, des angoisses. Investissez dans un accompagnement individuel.
© Geneviève Krebs, coach psychopraticien consultante